La santé est un véritable marqueur de notre épanouissement, de se sentir bien dans son corps et dans son esprit. Elle jauge l’investissement pour qu’elle soit « bonne » et matérialise au niveau organique l’intérêt que l’on lui porte.
A l’heure où le monde se modernise, nous devrions trouver probablement plus de confort, de bien-être, de temps pour soi, de temps pour ceux qui nous sont chers, ou tout simplement pour les « autres ». Notre réalité semble tout autre, nous sommes envahis par le stress, les responsabilités, par le temps qui file, le bruit, les émotions trop fortes…
Beaucoup aujourd’hui réalisent à quel point les conditions dans lesquelles nous nous plaçons (lieu de vie, espace vert, environnement professionnelle, environnement personnel, etc) impactent notre bien-être, que cela soit sur le plan psychique (humeurs, déprime, dépression, burn-out, excès de colère, conduite addictive, conduite ordalique…) que sur le plan physique (lumbago, raideurs, migraine, trouble du sommeil, trouble digestifs, maladies chroniques…).
Il est important de pointer l’utilisation du verbe « PLACER », car nous sommes acteur de notre bien-être, de notre mal-être. Cela a pour objectif essentiel de se PLACER en tant qu’acteur de notre MIEUX-ÊTRE. Cette première démarche et pas des moindre apparait presque la plus difficile, beaucoup trop d’informations, d’outils nous écartent de notre « être »/« moi »/« essence »/« vie ». Il semble important de rassembler, de se responsabiliser, et de se réapproprier sa santé.
Le chemin vers le mieux être est unique et personnel.
Depuis la nuit des temps, la médecine traitait le corps et l’esprit, comme par exemple chez les égyptiens ou encore les Esseniens.
UNE ÉMOTION : QU’EST CE QUE C’EST ?
Beaucoup d’ouvrages, de recherches ou d’articles tentent de donner une définition. Une émotion s’apparente finalement à une expérience, il sera donc difficile de la cristalliser en un concept ou une vérité, tant la manière dont elle est ressentie, gérée ou maitrisée, comprise et acceptée, diffère entre chaque individu.
C’est pour cela que ces quelques lignes ne tenteront pas de les définir en tant que telles, mais auront plutot pour but de nous amener à nous interroger.
Une émotion lorsqu’elle se manifeste, engendre une réaction du corps et finalement aussi du coeur. Que nous soyons face à la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût, le coeur voit son rythme modifié et d’autant plus si l’émotion est forte.
Cela s’explique par les différents liens anatomiques, neurologiques entre les 5 sens, le cerveau et le coeur mais aussi sur le plan hormonal grâce à l’adrénaline et la noradrénaline.
La palette presque infinie de nos nuances émotionnelles peut influencer tous nos systèmes biologiques, tous nos organes, toutes les fonctions de notre corps.
Sur ce plan purement physique une émotion peut alors être considérée comme une INFORMATION.
Sur un plan plus subtile c’est en effet une EXPERIENCE, qui d’ailleurs va faire appel à la mémoire, que l’émotion soit provoquée par une situation ou une pensée (relative au passé ou à une projection dans le futur). L’émotion, lorsqu’elle se présente, peut être accueillie et acceptée par l’individu, ressentie mais « mal maitrisée », ou peut passer inaperçue. Par « mal maitrisée », j’entends ici qu’une émotion qui nous submerge, nous empêche d’avoir une perception claire, une réaction calme, et une compréhension objective de l’expérience qui est entrain d’être vécue.
Le concept d’ « EMPREINTE EMOTIONNELLE » est importante, car provoquant des réactions physiques, si les émotions que nous ressentons ne sont pas exprimées, passées sous silence tant sur le plan physique que sur le plan mental, et qu’en plus de cela nous ne changeons rien dans ce qui les provoque : à même stimuli même réponse. Et des douleurs physiques vont apparaitre.
Lorsqu’une émotion se présente à nous, notamment de manière douloureuse, souvent cela signifie que le corps et l’esprit sont en inadéquations.
Exemple : Vous savez profondément que ce travail ne vous épanouit plus. Mais tous les jours de la semaine vous y retournez. Du stress de plus en plus grand, des tensions au sein de votre équipe apparaissent car vous ne vous sentez plus à votre place. ET clac! le lumbago un beau matin. Avant d’en arriver à ce blocage, vous avez du passer par une palette d’émotions désagréables, de la tristesse, de la colère, du dégout, et leurs nuances avant que le corps saturent d’informations. Au stade du lumbago, c’est finalement comme si votre corps vous forçait à vous mettre à l’arrêt (donc plus de possibilités de mouvement) et à donc a faire le point sur la situation. Comme si il vous amenait à comprendre ce qui se passe à l’intérieur de vous.
QU'EST CE QUE L'OSTÉOPATHIE PEUT FAIRE POUR VOUS ?
C’est une lecture du corps sur ses différents plans que nous pouvons vous apporter.
En effet, tout l’interrogatoire va nous amener à vous contextualiser vous, et votre corps, dans vos différents environnements (professionnel, personnel, etc.) . Ce premier exercice peut vous permettre aussi de vous entendre, et de faire le point à travers les différents antécédents qu’ils soient d’ordre psychologique ou physique. Parfois même de mettre en lien le début de douleurs avec un évènement personnel.
Le bilan va mettre en lumière les zones qui sont « restreintes », nous pouvons parler de perte de mobilité, de raideur, de contractures comme de perte de « qualité de vie » au sein d’une zone, région. Ce grâce aux différents outils dont nous disposons, ostéopathe. A l’abord de certaines de ces zones, des émotions peuvent être amener à s’exprimer, en rapport avec une situation passée, ou un sujet d’inquiétude même d’angoisse actuel. Cela peut par ailleurs se manifester par des larmes, comme par l’envie de parler d’un évènement subitement ou du fait des questions de votre thérapeute.
Les traitements permettent d’amener le corps et l’esprit à une compréhension puis plus tard à une acceptation. Ils ont pour but d’emmener le patient dans un état de sérénité qui lui permettra par la suite de reprendre le cours de sa vie plus en conscience.
L’ostéopathe ne prend pas en charge, dans le sens où le patient doit être acteur de son mieux être. Ici il est un accompagnant, son but est de soulager, d’emmener le patient vers un état de bien être.
Il est important d’ajouter qu’au delà de la sphère émotionnelle, l’ostéopathe sera capable de vous réorienter vers des spécialistes si cela semble nécessaire, car le cadre doit toujours être sécuritaire pour vous.